Le vernissage de l’exposition de François Colcombet a rassemblé aficionados et amateurs d’art ce vendredi 27 mars à la Chapelle Sainte-Anne. Bien connu des habitués de la place du Forum, François Colcombet a toujours peint et sculpté autour de la tauromachie. Cette année, pendant la Feria, l’ancien étudiant des beaux-arts de Lyon frappe un grand coup en occupant la chapelle Sainte-Anne, où ses oeuvres seront présentées du 27 mars au 13 avril.

L’artiste Né d’un père passionné de nature, peintre animalier de retour de chasse, François Colcombet a grandi dans une ambiance d’atelier, les odeurs, les pinceaux, les couleurs et la térébenthine. Sa vraie rencontre avec le dessin se fait lorsqu’il a 15 ans : François de Poret exécute son portrait. C’est décidé, François Colcombet se lance dans le dessin académique influencé par des peintres aussi opposés qu’Aubanel et Truphémus, ses maîtres Lyonnais. Au départ, ses parents ne sont pas d’accord pour le laisser s’engager dans une voie si difficile. En persistant, il réussi son examen d’entrée à l’école des Beaux-Arts Emile Cohl, une institution sévère et exigeante. Au même moment, il fréquente le Vertu Bleu, un lieu de rencontre pour les artistes qui n’existe plus aujourd’hui : il y fera sa première exposition marquante. De Lyon à Lausanne, de Montpellier à Paris, des Beaux-Arts au commerce, en passant par la publicité, sa carrière prend un tournant différent lorsqu’il rencontre Régouya, sa future femme, qui l’encourage vivement à peindre. Ses liens avec la Camargue le conduisent à créer un atelier, un endroit qui lui permettra de préparer une exposition sur la tauromachie : il transforme une ancienne charcuterie en « bistrot-galerie » qui devient son propre lieu d’exposition. Néanmoins, sa première exposition arlésienne se fera au Café la nuit. François Colcombet aime à dire que sa peinture reflète son âme et qu’il a la chance que son art plaise. Il travaille désormais à deux endroits différents : un atelier en Camargue, très vaste, qui lui sert pour créer les grands formats (sculptures et peintures), ainsi que dans son atelier, au-dessus du bistrot, qu’il utilise pour préparer ses sujets, les articuler, les structurer et orchestrer leur réalisation.