Marc Jalabert, empresa des arènes avec son frère Luc, a résumé l’impression générale des organisateurs de la Féria du riz lors du bilan présenté à la presse le 15 septembre. Qu’il s’agisse de la qualité des corridas dans l’arène, des nombreuses animations de rue préparées par le comité de la féria, de l’ambiance dans les bodegas, ou de l’habitude des Arlésiens de se rendre à l’ Espace Toro, la Feria de septembre se forge un style différent de celle de Pâques. Un caractère renforcé par la corrida goyesque et son paseo musical unanimement apprécié, et la corrida concours du dimanche.
La fréquentation hôtelière est quasiment identique à celle de 2009 même si les effets de la crise se traduisent par une consommation moindre. Les corridas et novilladas ont attiré plus de 20 000 personnes dont 18 000 entrées payantes. La dimension artistique avec la décoration des arènes par l’artiste Ena Swansea a été saluée et traduit encore plus l’attachement de notre ville à la culture tauromachique, a dit le maire, Hervé Schiavetti . Le regroupement de l’aficion sur le parvis des arènes avant la corrida goyesque a été un succès sans tomber dans le défi.
Enfin, il y eut le mano a mano magique de la corrida goyesque entre El Juli et Juan Bautista face aux toros de Daniel Ruiz. « Une corrida qui restera dans les annales » applaudit Jean-Marie Egidio, adjoint à la tauromachie