Adrian Doura (au centre) présente son oeuvre, lors du vernissage.

Une mer lisse comme un lac, ou noire et transpercée d’un éclair de lune, ou encore aux reflets rouges sous le soleil couchant : ce sont quelques-unes des oeuvres du peintre d’origine argentine, Adrian Doura, que l’on pouvait découvrir à la chapelle Sainte-Anne, lors du vernissage le 24 septembre 2011. La ville a en effet donné carte blanche à cet artiste, formé aux Beaux-Arts, pour qu’il investisse ce bijou du patrimoine arlésien.
Séduit par la chapelle, Adrian Doura a conçu cette exposition, intitulée « Traverser », autour d’un miroir d’eau, installé au centre de l’édifice. « Une façon, explique-t-il, de faire se croiser les reflets des oeuvres et ceux des détails architecturaux ». Le miroir guide également le visiteur jusqu’à la pièce maîtresse de l’exposition, un polyptique de 14 mètres de long, qui évoque la fin inéluctable de toute vie humaine, aussi insouciante et joyeuse fut-elle menée.
« Traverser », jusqu’au 22 octobre 2011.