La Ville d’Arles a invité l’artiste sénégalais Moussa SAKHO pour une résidence exposition qui se déroule du 24 septembre au 12 octobre 2011, dans l’espace Van Gogh.
Moussa SAKHO maîtrise parfaitement la technique du sower (nom wolof pour désigner cette technique spécifiquement sénégalaise, appelée aussi « fixé sous verre »), consistant à peindre sur le verso d’une plaque de verre et pendant 2 semaines, Moussa Sakho a conduit des ateliers de pratiques artistiques auprès de 4 classes (1 classe CLIS, et 3 classes des niveaux CM1 et CM2) de l’école primaire Henri Wallon, ainsi que pour un groupe d’enfants de l’Institut médico éducatif Les Abeilles.
Le mercredi 12 octobre, une exposition des travaux des enfants ayant participé à l’atelier, sera présentée à 15h, autour d’un goûter, à l’espace Van Gogh.
Chaque classe aura bénéficié de 4 séances de 2heures, dans l’atelier de l’artiste créé pour l’occasion, et les enfants de l’IME auront participé à 2 séances de 2eures les mercredis durant la résidence. Près de 100 enfants auront travaillé autour de la récupération de la matière, à travers la réalisation de cadre en carton pour mettre en valeur leur dessin.
Les enfants auront également appréhendé la technique du Sower
Moussa Sakho ne se dit pas artiste, il préfère être comparé à un sauveur de matière : il donne à celle-ci une seconde vie, une « résurrection ». Les formes élancées de ses personnages au cou démesuré sont une de ses signatures.
Avec son dicton : “sauvé, aidé, soigné, pour être heureux”, Moussa Sakho s’inscrit dans une démarche thérapeutique auprès de personnes en difficultés. A Dakar, il organise des ateliers d’expressions libres ; les enfants l’inspirent, et il les sollicitent en les associant à ses propres travaux, cela lui donne une nouvelle inspiration.
Cette action est proposée par le service culturel d’Arles dans le cadre de la convention de partenariat sur le développement de l’éducation artistique et culturelle. Convention signée pour la période septembre 2009 à septembre 2012, entre l’Académie d’Aix Marseille, la Direction Régionale de l’Action culturelle (DRAC) et la Ville d’Arles