Au centre de toutes les attentions, César retrouve sa place au Musée départemental Arles antique.
Le buste avait été prêté, avec une cinquantaine d’autres œuvres, au musée du Louvre depuis le mois de mars pour l’exposition « Arles, les fouilles du Rhône ».
Depuis le 4 juillet, les œuvres emblématiques, César donc, mais aussi Le captif, La Victoire et Neptune sont réinstallés parmi les collections du musée. Des opérations particulièrement délicates, assurées par une entreprise spécialisée dans le transport et l’installation d’œuvres d’art, sous la houlette de Pascale Picard, conservateur du patrimoine au Musée départemental Arles antique.
En effet, chaque œuvre doit être dotée d’un socle réalisé sur mesure et son installation obéit à un protocole qui lui est propre. il faut également choisir avec soin l’emplacement parmi les autres œuvres, pour accorder à chacune la place qu’elle mérite et penser également aux déplacements des visiteurs.
Après la pose d’une cloche de verre autour de la tête de l’empereur, Pascale Picard dirige la pose du Neptune. « Parce qu’elle est en quatre parties, c’est l’œuvre dont l’installation est la plus complexe », explique la conservatrice. Pour juxtaposer avec précision ces quatre blocs de marbre, sortis chacun d’une caisse en bois, l’utilisation d’un portique et d’un treuil est indispensable.
« C’est bien sûr une grande émotion de voir revenir ces œuvres, poursuit Pascale Picard, mais c’en fut également une très importante de les voir au Louvre, l’un des plus grands musées au monde, et de constater l’intérêt qu’elles ont suscité. »
Auréolé de cette gloire nouvelle, le buste de César fera l’objet, en août, d’une nouvelle scénographie. Et retrouvera, ainsi, la place qu’il mérite.