En 2009, la municipalité d’Arles rendait officiellement hommage aux survivants du millier d’Indochinois qui ont travaillé dans les rizières et les salins de Camargue entre 1939 et 1946. Depuis une poignée d’hommes et de femmes continuent à se battre pour que cette page de l’histoire ne soit plus oubliée.
La culture du riz est aujourd’hui la seule trace qui demeure du passage de ces hommes.
Présidée par Richard Trinh, l’association du Mémorial pour les Ouvriers Indochinois porte le projet d’ériger une statue à Salin-de-Giraud en hommage à ces immigrés de force.
l’Etat a approuvé cette initiative et alloue une subvention. « C’est déjà une reconnaissance » confie un des membres de l’association.
Pour présenter ce projet de mémorial à la population, l’association organise une journée d’information ce samedi 1er décembre dans la salle des Fêtes de Salin-de-Giraud.
Au programme : une conférence-débat animée par Pierre Daum, journaliste et auteur de l’ouvrage Immigrés de force, les travailleurs indochinois en France 1939-1952.
À découvrir également une exposition qui retrace l’épopée de ces 20 000 hommes, de 9h30 à 16h30.