Hier soir, la Fondation LUMA présentait aux Arlésiens son projet pour le Parc des Ateliers, en présence du maire d’Arles, des élus du conseil municipal, du sous-préfet d’Arles, du président de la Chambre de commerce et d’industrie, et de nombreuses personnalités.
Le public, venu très nombreux à cette réunion est ressorti conquis par un projet qui pourrait bien changer la face d’Arles…
«C’est un projet qui nous mène dans une autre dimension, à la hauteur des grandes capitales», soulignait en préambule le maire d’Arles, Hervé Schiavetti.
Sur cet ancien site industriel de treize hectares, sept bâtiments vont faire l’objet d’une réhabilitation, tandis que sera érigée, à l’entrée du Parc, une nouvelle construction dessinée par l’architecte californien Frank Gehry.
Tel un rocher des Alpilles habillé d’un millier de blocs d’acier inox, la future « Tour Gehry », s’élèvera à 56 mètres, elle sera entourée d’une rotonde en verre de dix-huit mètres de haut. Posée sur un socle, au niveau du boulevard Victor-Hugo, elle surplombera l’ensemble du Parc des Ateliers et créera une entrée de ville tout à fait remarquable.
A l’intérieur de ce bâtiment, s’installeront différentes unités de productions artistiques. «Pour la Fondation LUMA l’important c’est de produire et non pas uniquement de construire», rappelait la Présidente, Maja Hoffmann. On y trouvera également des centres de formations, une bibliothèque, mais aussi des espaces de restauration…
De nombreux partenaires culturels, comme les Éditions Actes Sud, l’École nationale supérieure de la photographie, le Cargo de Nuit…, ont déjà exprimé leur volonté de s’installer sur le Parc des Ateliers.
35 personnes travaillent sur ce projet
«Pour concevoir un tel bâtiment, confiait hier soir Éric Perez, chargé de la maîtrise d’ouvrage du projet, c’est une équipe de 35 personnes qui travaille dans le monde entier».
Concernant les questions énergétiques, l’équipe a affirmé sa volonté d’innover dans ce domaine.
Un projet paysager d’envergure
Accessible et entièrement piéton, le site fait également l’objet d’un projet paysager.
« C’est incroyable d’avoir autant de paysages différents autour d’une ville » s’enthousiasme Bas Smets, l’architecte paysagiste qui travaille depuis trois ans sur l’ensemble des aménagements extérieurs du site. Il a prévu d’organiser des séquences de paysages différents, et va également s’attacher à programmer le site en fonction des saisons.
Après cette première présentation publique, le permis de construire devrait être déposé d’ici la fin de l’année. Rendez-vous pour la suite en 2013…