Les Alyscamps, un des sites touristiques les plus fréquentés de la ville.
« Selon le ministère du Tourisme, la ville d’Arles a eu une démarche exemplaire » : c’est ainsi qu’Hervé Schiavetti, maire d’Arles, a présenté le classement de la ville en station de tourisme, lors de la conférence de presse du 20 décembre 2012, en salle d’honneur de l’Hôtel de Ville. Avec son patrimoine architectural et historique très riche, qui lui vaut d’être classée au patrimoine mondial de l’Unesco, son offre culturelle abondante et variée, et son patrimoine environnemental unique, notre cité reçoit plus d’un million de touristes par an.
Quel intérêt pour la ville ?
Comme l’a rappelé Hervé Schiavetti, ce classement, valable douze ans, permet à la ville d’entrer dans le réseau des grandes villes touristiques de notre pays et de s’enrichir au contact d’autres expériences.
Il permettrait, en outre, d’augmenter la rémunération des cadres municipaux et l’indemnité des élus – « ce qui ne sera pas fait« , a précisé Hervé Schiavetti.
Ce classement autorise également l’implantation d’un établissement de jeu.
« Il y a dix ans, les deux grands groupes français de ce secteur s’étaient intéressés à Arles, mais aujourd’hui, aucune proposition n’a été faite« , détaille le maire.
« Une dynamique pour notre stratégie de développement »
Bien plus qu’un outil de communication, ce classement, que la ville d’Arles est la première du département à obtenir, est « la preuve que notre professionnalisme en matière d’accueil des visiteurs est reconnu » a souligné Christian Mourisard, adjoint au maire au patrimoine et au tourisme.
« C’est également un engagement fort de la ville dans sa stratégie de développement » a complété David Grzyb, adjoint au maire chargé de l’urbanisme. « Nous avons défini un cap : faire de notre cité une ville de culture. Nous maintenons ce cap, très utile pour l’avenir économique car le développement touristique est pourvoyeur d’emplois« .
L’activité touristique liée à la culture, au patrimoine et à l’environnement représente plus de 30 % de l’activité économique de la commune.
Enfin, Hervé Schiavetti a tenu à rappeler que Philippe Pouliquen, directeur du service de l’urbanisme jusqu’en 2011 aujourd’hui décédé, avait initié ce dossier, et que ce classement était l’occasion de rendre hommage à son travail et à son engagement.