Loren, José Manrubia, Albert Martin, Lisa Brizzolara, Anne Gres et Yannick Bacon se disputent l’affiche d’Arles expose en feria. Inaugurées hier soir, ces expositions accompagnent la feria de Pâques

Comme chaque année la Ville a sélectionné des artistes qui investissent les salles de la cité. Sculptures, dessins, peintures, photos, à chacun son médium pour aborder sa fascination d’un territoire, de ses cultures traditionnelles et taurines.
Loren : présente « 100 traces» à la chapelle Sainte Anne jusqu’au 21 avril. C’est lui qui a redécoré l’amphithéâtre lors la corrida Goyesque du 8 septembre dernier. L’artiste ne voulait pas en rester là. Au-delà du caractère éphémère de la Goyesque, Loren voulait offrir une prolongation aux aficionados d’alors mais aussi aux absents d’hier. L’écrin automnal des arènes se retrouve donc pour le printemps, à Sainte Anne. Les planches colorées, les traces de capes, stigmates du combat entre l’homme et le toro, sont au cœur de la chapelle qui devient, pour quelques semaines, une arène de passage.

José Manrubia : « la bête du Vaccarès » d’après Joseph d’Arbaud, salle Henri Comte jusqu’au 1er avril. Il est arrivé ici, en Pays d’Arles à l’âge de trois ans. Avec ses yeux d’enfant il s’est imprégné de ce territoire d’adoption, de ses paysages de ses légendes. C’est ainsi, qu’à travers son exposition, il souhaite rendre un hommage, à cette terre qui l’a vu grandir. Il y pose aujourd’hui un regard d’adulte, un regard aimant. La bête du Vaccarès est son sujet. On la découvre, on la devine à travers les toiles et les dessins. Un travail qu’il va poursuivre toute l’année et dont une partie est aussi visible à la galerie 8 (8 rue de la Calade).

Albert Martin : « les trois tercios de la fiesta Brava » à l’espace Van Gogh, jusqu’au 1er avril.Provençal, cet artiste vit et travaille à Nîmes. Son inspiration se tourne naturellement vers la tauromachie, avec un goût particulier pour le tercio de Vara et l’image bien construite que le cavalier et sa pique lui suggère.
Lisa Brizzolara : espace Van Gogh, jusqu’au 1er avril. Cette artiste pratique la céramique depuis près de quinze ans. Passionnée de couleurs, elle exprime dans les émaux son goût pour les teintes dégradées et les effets de superpositions.
Anne Grès : « dessins d’aficion », espace Van Gogh, jusqu’au 1er avril. Dessins en noir et blanc, qui tutoient l’hyperréalisme, des détails de costumes, de scènes taurines et de toros. Tous les dessins sont faits à la mine de plomb.
Yannick Bacon : « Torerito », espace Van Gogh jusqu’au 1er avril. Les peintures de cet artiste sont unies par un lien subtil, une énigme… Le visiteur est convié à relier les points….

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