Une installation pyrotechnique de l’artiste chinois Cai Guo-Quiang a illuminé les maquettes de Frank Gehry pour le lancement de la phase 2 de l’exposition. photo O. Quérette/Ektadoc/ville d’Arles
Une fois encore, l’exposition Chroniques de Solaris, conçue par la fondation LUMA autour des maquettes de l’architecte Frank Gehry a créé la surprise. Pour lancer la deuxième phase de l’exposition, l’artiste chinois Cai Guo-Quiang a imaginé une installation pyrotechnique, avec la complicité du groupe F, pour illuminer les neuf maquettes réunies à l’Atelier de la Mécanique.
Le public, réunissant des personnalités locales, des artistes, des journalistes venus du monde entier, a été séduit par cette illumination tout en légèreté. C’était une façon de saluer l’arrivée de deux nouvelles maquettes. Celle, gigantesque, du futur siège de Facebook, et celle, plus discrète du musée d’art contemporain de Quanzhou, en Chine.
La maquette du futur siège de Facebook a pris sa place à l’Atelier de la Mécanique. photo O. Quérette/Ektadoc/ville d’Arles
L’exposition repose toujours sur le même principe : une « chorégraphie » des maquettes, qui sont déplacées à main d’homme, et se trouvent ainsi propulsées sous des lumières différentes. Cet étrange ballet a été conçu par l’artiste Tino Seghal, sur une musique composée par Pierre Boulez, et sous un dispositif lumineux, pensé par Philippe Parreno, qui évoque la course du soleil.
Enfin, l’exposition s’enrichit de photographies de ces maquettes prises par le cinéaste David Lynch.
Les photos de David Lynch sont exposées dans leur propre galerie, au sein de l’Atelier de la Mécanique. photo O. Quérette/ektadoc/ville d’Arles