Shusheela Raman au théâtre antique, le 19 juillet. photo P. Mercier, ville d’Arles
La 19ème édition du festival Les Suds s’est achevée le 20 juillet par une journée buissonnière au musée de la Camargue. La veille, sur la scène du théâtre antique, Esperanza Fernandez, l’une des plus grandes voix du flamenco actuel, et Shusheela Raman ont offert deux concerts qui ont électrisé le public. L’Andalouse a achevé sa prestation sur le chant des gitans, a capella, un moment d’émotion intense.
Puis Shusheela Raman a créé une ambiance totalement différente. Cette artiste qui vit entre l’Angleterre et l’Inde aime mêler les influences et s’est notamment entourée, pour trois morceaux, des chanteurs Rizwan et Muazzam Mujahid Ali Khan et de Rahat Ali, à l’harmonium, de grands virtuoses du chant quawwali, cette musique mystique musulmane d’Asie du Sud.
Comme tous les ans, le Festival a multiplié les rendez-vous, concerts intimes dans la cour de l’Archevêché, apéros en musique, temps de fêtes au théâtre antique, nuits déchaînées à l’atelier des Forges et stages. Enfants, débutants, professionnels ont pu s’initier ou parfaire leurs connaissances dans différents domaines du chant, de la pratique instrumentale, de la danse….
Cette année encore, la programmation a permis de voyager entre l’Ukraine, l’Inde, l’Afrique du Sud, le Mexique, Cuba, le Brésil, la Palestine, la Tunisie… et de découvrir des voix, des artistes, des inspirations. Et de vivre des moments intenses !
Fanfare éthiopienne, un des stages des Suds pendant l’édition 2014. photo D. Bounias, ville d’Arles