
Le portail de Saint-Trophime sera revêtu de cette gangue métallique pour trois mois. photo Daniel Bounias, ville d’Arles
Il faudra patienter trois mois avant de pouvoir admirer à nouveau la richesse du portail de Saint-Trophime. Un échafaudage vient d’être installé pour permettre la réalisation d’une opération de contrôle et de dépoussiérage des sculptures. Cet ensemble sculpté, l’une des plus grands de l’art roman en Provence, a été « rajouté » à l’Eglise autour de 1180-1190.
En 1995, une restauration avait été menée sur le portail. Il avait été alors décidé de surveiller et de nettoyer régulièrement la façade pour éviter que le travail ne soit complètement à refaire dans quelques années. Deux opérations « légères » ont été menées depuis.
Le service du patrimoine de la Ville, sous le contrôle scientifique et technique de la Drac Paca (*), vient de lancer la troisième. Pilotée par l’architecte du patrimoine Renzo Wieder, elle va consister à dépoussiérer les sculptures pour éviter que la pollution ne vienne se fixer à leur surface. Des altérations éventuelles seront également réparées. Ces actions de dépoussiérages seront effectuées par l’atelier de restauration Jean-Louis Bouvier, avec l’assistance technique du Centre interrégional de restauration et de conservation du patrimoine).
Enfin, l’objectif est également de vérifier comment la restauration menée en 1995 a résisté et de réaliser une couverture photographique complète du portail.
Les sculptures, apôtres, damnés, scènes de l’Ancien Testament et bestiaire fantastique seront à nouveaux à l’air libre juste avant Noël.