Une rue située entre le centre hospitalier Joseph-Imbert et le chemin de Fourchon a été baptisée Louis-Gire. La plaque portant ce nom a été dévoilée, hier dimanche 19 juillet 2015 en présence de la famille et des amis de l’ancien combattant, du maire d’Arles Hervé Schiavetti et de Thérèse-Annie François, adjointe déléguée au devoir de mémoire.
Ce sont Claude et Roland Gire, les fils de Louis, aidés de l’historien Jean-Louis Delattre, qui ont sorti de l’oubli le rôle de leur père pendant la guerre. Le 15 août 1944, lors du débarquement de Provence, un avion américain vient s’écraser à proximité du mas Figarès, un domaine où travaille Louis Gire. Accouru pour porter secours malgré la présence des forces allemandes, il parvient à sauver quatre soldats parmi les six à bord de l’avion. Soignés, cachés, les GI rejoindront grâce à Louis Gire en contact avec les maquisards de la région les lignes américaines. En 1945, Louis Gire recevra une lettre du lieutenant John G. Martin qui le remercie au nom de l’armée américaine.

photos Patrick Mercier – ville d’Arles