C’est l’artiste Marie Hugo, dont les œuvres voyagent dans le monde entier, qui signe cette année le décor de la goyesque. Juan Bautista sera sur la piste ce 12 septembre prochain, au côté de Pablo Hermoso de Mendoza et El Juli (Photo Ville d’Arles / P. Mercier).

Ce projet, j’y pense depuis longtemps… et j’ai adoré relever ce challenge ! confiait hier soir, avec émotion, l’artiste venue présenter le décor qu’elle a créé pour la corrida goyesque. Après Christian Lacroix, Lucien Clergue ou encore Claude Viallat… c’est Marie Hugo qui marquera de son empreinte la piste des arènes d’Arles, le 12 septembre prochain.

Depuis 2005, la Goyesque d’Arles crée l’événement de la Feria du Riz. Preuve du succès, les plus grandes arènes tentent de nous imiter, plaisante le Directeur Luc Jalabert. Ce spectacle complet réunit toreo, bel canto et arts plastiques. La musique y tient une place particulière et riche. Cette année, plus d’une centaine de musiciens et chanteurs (l’orchestre Chicuelo, le choeur l’Escandihado, la soprano Cecilia Arbel et le ténor Nicolas Gambotti) participeront à l’événement. La goyesque offre également au public une œuvre éphémère. Les empresas ont fait appel à Marie Hugo pour réaliser la scénographie. Issue d’une lignée d’artistes prestigieux (elle est l’arrière-arrière petite fille de Victor Hugo et la fille du peintre Jean Hugo), elle est aussi une petite Pescalune, dit-elle, née à Lunel. Aussi, cette fille du pays, connaît bien la tauromachie. À travers son œuvre, elle révèle vouloir faire descendre le ciel dans les arènes. Une bien belle promesse.