
Yves Rousset, préfet délégué des Bouches-du-Rhône à l’égalité des chances et Francis Espoeys, directeur général de Vinci Energies sud-est signent la charte Entreprises et Quartiers, dans le bâtiment des Forges, au coeur du Parc des Ateliers. photo Romain Boutillier, ville d’Arles.
Le 4 février 2016, le préfet délégué des Bouches-du-Rhône à l’égalité des chances, Yves Rousset, a signé une déclinaison locale de la Charte Entreprises et quartiers avec les représentants des entreprises du groupe Vinci. Cette signature a eu lieu dans le bâtiment des Forges, récemment restauré au sein du Parc des Ateliers. Cet ancien site de la SNCF fait l’objet d’un vaste projet de réhabilitation pour la Fondation LUMA Arles. Vinci Construction assure le gros oeuvre du bâtiment ressource -la « tour »- et la coordination des différents corps d’état qui interviendront.
Depuis que le chantier a commencé, en avril 2014, avec la rénovation de bâtiments existants, 28 salariés en insertion (au 30 novembre 2015) y ont été employés par Vinci Construction et plus de 24 000 heures d’activité en insertion professionnelle y ont été réalisées. « Nous avons employé et formé des gens qui au début, ne connaissaient rien aux métiers du bâtiment » a expliqué Frank D’Haveloose, directeur de projets chez Vinci Construction. « Nous les avons formés et nous avons proposé à plusieurs d’entre eux des contrats sur d’autres chantiers dans la région. La formation, c’est, après la construction, notre deuxième mission sur un chantier d’une telle envergure« .
« Dès le lancement du projet, Maja Hoffmann a souhaité que les Arlésiens en soient les premiers bénéficiaires, a rappelé Mustapha Bouhayati, directeur de LUMA Arles, maître d’ouvrage du chantier. « Cela c’est concrétisé dès le chantier, puisque plus de la moitié des entreprises qui sont intervenues sur la restauration des bâtiments existants sont des entreprises locales. Et nous avons également signé des clauses d’insertion avec les entreprises pour que des jeunes puissent apprendre les métiers de la construction. Enfin, sur l’un des bâtiments qu’il reste à rénover, nous allons installer un chantier école, où des formations diplômantes seront dispensées. » Le maire d’Arles, Hervé Schiavetti, s’est félicité de cette démonstration évidente que la culture pouvait aussi être un facteur de développement économique, et plus précisément, que « ce ce chantier profite aux plus démunis. »