Denis Lavant dans  l église des Frères Prêcheurs à Arles. photo O. Quérette/ektadoc/Ville d’Arles.

Denis Lavant a lu le texte d’Antoine Audouard, (à dr.). photo O. Quérette/ektadoc/ville d’Arles.

Surréaliste, poétique, émouvant et drôle : les Arlésiens qui se sont rendus hier, 30 avril, à l’église des Frères Prêcheurs ont vécu un moment qu’ils ne sont pas prêts d’oublier. Le comédien Denis Lavant a lu, seul sur scène, « La geste des Jartés », de l’écrivain Antoine Audouard. Un récit en vers qui raconte la vie d’une entreprise à l’heure où un nouveau patron débarque pour « restructurer ». Une performance pour donner vie aux personnages qui jalonnent cette épopée dérisoire, le nouveau patron avec sa « giscardienne mèche », le correcteur qui dort dans son bureau, ou encore Mariette, l’employée du service comptabilité, ses amours contrariés et son pigeon blessé.