Projection et remise de prix lors la nuit de la photo des RIP 2016 au théatre antique d'Arles.

Sam Stourdzé lors d’une des Nuits des Rencontres. Cette 47ème édition est dédiée à Michel Tournier, l’un des fondateurs du festival, décédé cette année. photo O. Quérette/ektadoc/ville d’Arles.

Sam Stourdzé, directeur artistique des Rencontres de la photo et Aurélie de Lanlay, directrice administrative, ont communiqué le bilan de fréquentation de la semaine professionnelle des Rencontres 2016, le 10 juillet. « Du 4 au 10 juillet, le festival a accueilli 15200 visiteurs, soit 12% de plus qu’en 2015« , a détaillé Aurélie de Lanlay. La semaine a également connu un apport de plus de 35% de visiteurs étrangers. Enfin, 2300 Arlésiens, soit 20 % de plus que pendant la première semaine du festival en 2015, se sont rendus dans les expositions.

Un bilan très positif qui prouve que « Les Rencontres sont un grand festival international tout en parlant à tous » a commenté Sam Stourdzé, qui a également détaillé les nouveautés de cette 47ème édition:

  • Le grand succès de la soirée « photographie et littérature » qui a consisté à programmer dans quelques lieux d’exposition des lectures et qui permettait de visiter les expositions gratuitement en nocturne.
soirée photographie et littérature

Les expositions ouvertes gratuitement et en nocturne pour le programme Photographie et littérature, ici au Capitole. photo R. Boutillier/ville d’Arles.

  • l’ancrage et l’amplification du Cosmos Arles Books, salon du livre de photo, qui a réuni plus de 80 éditeurs, installé pour la première fois dans la cour de l’espace Mistral.
cosmos arles books

Cosmos Arles Books s’est tenu pour la première fois dans la cour de l’espace Mistral. photo R. Boutillier/ville d’Arles

  • la création du Festival de réalité virtuelle qui a permis la présentation de 15 films et qui affirme la volonté des Rencontres de rester au plus près de la création et du développement des techniques. Ce festival sera reconduit l’année prochaine avec, selon Sam Stourdzé, « une réalité augmentée ».
  • Grand Arles Express, ou l’installation de trois expositions « hors les murs », à Nîmes, Avignon et Marseille.

Enfin Sam Stourdzé a tenu à souligner que si le budget des Rencontres avait légèrement augmenté, c’était grâce uniquement aux visiteurs et à l’apport des partenaires privés ; les partenaires publics n’ayant pas augmenté leurs subventions. Le directeur s’est félicité des relations et du travail constructif mené avec ces partenaires, et au premier rang d’entre eux, la fondation LUMA.

Le maire d’Arles, Hervé Schiavetti, s’est montré très satisfait que le festival devienne « le grand rendez-vous de la photographie dans tout le bassin méditerranéen« . Il a par ailleurs précisé qu’une convention d’une durée de 5 ans était en cours de préparation pour assurer aux Rencontres l’usage des lieux appartenant à la Ville. Le maire a ajouté que d’autres lieux et espaces étaient à conquérir pour les Rencontres, comme la maison éclusière et le pont Van Gogh mais aussi en Camargue, comme à Salin de Giraud ou aux Marais du Vigueirat. Il a ajouté qu’une fois l’Ecole nationale supérieure de la photo installée dans ses nouveaux locaux, le bâtiment qui l’accueille actuellement pourrait redevenir le siège du Festival, comme cela l’était lors de sa création.

Si la semaine professionnelle est achevée, il reste encore deux mois pour découvrir les quelque 40 expositions qui composent l’éclectique programme.