Autour du maire d’Arles, Hervé Schiavetti, Michel Vauzelle, député des Bouches-du-Rhône, Patrick Chauvin, premier adjoint, Nora Mebarek, conseillère municipale et communautaire et chef du groupe PS et apparentés, Nicolas Koukas, adjoint au maire et conseiller départemental, chef du groupe Pour Arles et David Grzyb,  conseiller municipal et premier vice-président de l’ACCM. photo O. Quérette/ektadoc/ville d’Arles.

Le maire d’Arles, Hervé Schiavetti, a annoncé, le 13 janvier 2017, lors d’une conférence de presse, que le conseil municipal d’Arles serait appelé à se prononcer, le 8 février prochain, sur la transformation du Pays d’Arles en Pôle d’équilibre territorial et rural.

Cette entité regrouperait les 29 communes qui composent actuellement les trois intercommunalités : la communauté d’agglomération Arles-Crau-Camargue-Montagnette (ACCM), la communauté de communes de la Vallée des Baux-Alpilles (CCVBA) et la communauté d’agglomération Terre de Provence (TPA). Ces intercommunalités constituent aujourd’hui le syndicat mixte du Pays d’Arles.

Michel Vauzelle, député des Bouches-du-Rhône, Nora Mebarek, conseillère municipale d’Arles et conseillère communautaire ACCM, Nicolas Koukas, adjoint au maire d’Arles et conseiller départemental, David Grzyb, conseiller municipal et vice-président de l’ACCM, réunis autour du maire d’Arles, ont rappelé combien il était important et urgent de constituer ce Pôle. « Le pays d’Arles constitue une entité, qui partage les valeurs éthiques et esthétiques de la Provence, a rappelé Michel Vauzelle. Le rapprochement n’empêche pas d’avoir nos personnalités. Mais ce n’est qu’ensemble que nous pourrons faire entendre notre voix. » Le député a cité en exemple le blocage entourant la construction du contournement autoroutier : « si nous ne sommes pas entendus concernant cet équipement essentiel pour l’aménagement du territoire, comment le serons-nous si nous ne sommes pas unis ? »

L’ancien président de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur a par ailleurs souligné l’urgence pour les communes de l’ouest du département de faire exister une force commune face à la Métropole marseillaise, constituée de toutes les autres communes des Bouches-du-Rhône.

Si Nora Mebarek a rappelé que l’ensemble de ce territoire avait « une culture du travail en commun et avait travaillé dans le sens d’une union dès 1999 avec la création du Syndicat mixte du Pays d’Arles », David Grzyb a poursuivi en affirmant qu' »une entité nouvelle permettra de disposer des moyens et des leviers d’action pour agir au profit de la vie quotidienne des gens ; notamment si le département est appelé à disparaître. »

Nicolas Koukas a enfin précisé que « le mode de gouvernance du PETR serait voté lors d’une conférence de tous les maires ».