
Le futur siège social de l’Association des biens français du patrimoine mondial, chapelle des Mouleyrès, Arles. photo O. Quérette/ektadoc/ville d’Arles.
Leur futur siège sera implanté à Arles : les membres de l’Association des biens français du patrimoine mondial ont visité hier, 22 février 2017, leurs futurs locaux. Ils seront installés dans l’ancienne chapelle des Mouleyrès, en surplomb du boulevard Victor-Hugo. Cet édifice, qui date du Moyen-Âge, nécessite d’importants travaux, qui devraient être achevés en 2020. Arles n’a pas été choisie au hasard : sur les 42 biens français inscrits au patrimoine mondial de l’humanité par l’Unesco, la ville en compte huit. Et la ville fait également partie des pionniers qui ont monté l’Association, qui fête cette année ses 10 ans.
Après la découverte de leurs futurs locaux, 155 membres de l’Association ont été reçus par le maire d’Arles, Hervé Schiavetti, et l’adjoint au maire délégué au patrimoine, Christian Mourisard, également vice-président de l’Association, avec Nicolas Koukas, conseiller départemental et Cyril Juglaret, conseiller régional, en salle d’honneur de l’Hôtel de Ville et ouvert officiellement leurs 15èmes Rencontres. L’objectif est notamment de partager leurs expériences de gestion de ces sites inscrits au patrimoine mondial de l’humanité, afin de reproduire les actions positives. A Arles Christian Mourisard, Bouzid Sabeg (chargé du patrimoine mondial au sein de la Ville), David Kirchthaler (directeur du service du patrimoine) et Bonnie Burnham (présidente émérite du World Monument Fund) animeront notamment une rencontre intitulée « Arles, un exemple de valorisation économique et de solidarité internationale ».

Le maire et les élus de la ville, ainsi que le sous-préfet d’Arles, accueillent les membres de l’Association des biens français du patrimoine mondial, réunis à Arles. photo O. Quérette/ektadoc/ville d’Arles.
« Quand l’inscription de nos biens a été demandée il y a 30 ans, le maire de l’époque, Jacques Peyrot ne soupçonnait pas l’importance que cela prendrait pour notre ville, a souligné le maire d’Arles. « Cela crée des obligations pour les élus : il est indispensable que chaque année, on retrouve un engagement budgétaire dédié au Patrimoine. Mais c’est aussi une force, un atout majeur dans le développement économique d’une ville. »
Yves Dauge, président de l’Association, a salué « l’engagement de la ville d’Arles, qui compte un des services du patrimoine les plus importants, avec 30 personnes. » Il a également rappelé l’importance du Plan Patrimoine Antique, qui a réuni tous les acteurs, Etat, Région, Département et Ville, autour de la sauvegarde et de la restauration des monuments arlésiens. Il a souhaité que toutes les régions françaises disposent d’un plan patrimoine, facteur d’aménagement du territoire et de développement des centres des villes de petite et moyenne importance.