
La conférence de presse des Rencontres de la Photographie 2017 en salle d’Honneur de l’Hôtel de ville a réuni (de g.à dr.) : Aurélie de Lanlay, administratrice du Festival, Marc Ceccaldi, directeur régional des affaires culturelles, Christian Estrosi, président de région Provence-Alpes-Côte d’Azur, le maire d’Arles Hervé Schiavetti, Hubert Védrine, le président du Festival, Danièle Brunet, conseillère départementale et Sam Stourdzé, directeur du festival. photo O. Quérette/ektadoc/ville d’Arles.
« Cette année, j’ai le plaisir de ne dédier les 48èmes Rencontres de la photographie à personne, si ce n’est à tous les photographes et à tous les amoureux de la photographie » a lancé Sam Stourdzé, lors de la conférence de presse qui s’est déroulée le 23 mars 2017 en salle d’honneur de l’Hôtel de Ville. Ce grand rendez-vous, qui réunit tous les ans tous les partenaires publics et privés de l’un des plus importants festivasl de photo au monde, mais aussi tous les partenaires culturels, tous les représentants des institutions et des manifestations culturelles de la Ville. Cette année, à côté de Sam Stourdzé, le directeur artistique du festival, d’Hubert Védrine, son président, de Danièle Brunet, conseillère départementale, représentante de la présidente du conseil départemental des Bouches-du-Rhône, de Marc Ceccaldi, directeur régional des affaires culturelles, le maire d’Arles, Hervé Schiavetti, accueillait pour la première fois à cette manifestation Christian Estrosi, président de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Ce dernier a rappelé son attachement « aux rendez-vous de cette terre d’Arles » et notamment aux Rencontres, et a annoncé une augmentation 35% de la subvention de la Région au festival. Le président de la Région a souligné l’importance pour les collectivités de soutenir la culture.
Le maire d’Arles, Hervé Schiavetti, a rappelé que la photo à Arles, notamment la création des Rencontres mais aussi l’installation de l’Ecole nationale supérieure de la photo, avait permis d’imaginer « que des événements créatifs, culturels, pouvaient être des facteurs de développement économique, tout en étant des outils d’enrichissement personnel et créateurs de lien social. »

La nouvelle signature des Rencontres depuis 3 ans : une photo « tête en bas ». Cette année, c’est un cliché du photographe Karlheinz Weinberger, exposé au Magasin Electrique, qui a été choisi. photo O. Quérette/ektadoc/ville d’Arles.
« Un état des lieux de toutes les photographies »
Sam Stourdzé a ensuite, détaillé le programme de cette 48ème édition, qui se déroulera du 3 juillet au 24 septembre. Les 32 expositions sont organisées en 9 séquences, qui permettent de dresser cet « état des lieux de toutes les photographies » que le Festival propose chaque année. Cette édition mettra notamment en valeur la photographie colombienne, iranienne, mais présentera aussi un travail plus proche de nous, celui du photographe Mathieu Pernot, qui a suivi pendant 20 ans la famille Gorgan, des découvertes comme les autoportraits de l’actrice Audrey Tautou, une étrange collection de photos de personnages « hors normes », et la première rétrospective d’importance consacrée à un grand photographe japonais, Masahisa Fukase.Voir l’intégralité du programme sur le site www.rencontres-arles.com
De nouveaux lieux d’expositions et de fêtes
De nouveaux lieux seront investis dans la ville : boulevard Emile-Combes, une mystérieuse « Maison des Peintres » et au carrefour entre ce même boulevard et le boulevard Victor-Hugo, un espace d’expositions baptisé « Croisière ». On y verra des photos, certes, mais on pourra aussi profiter du bar et du restaurant éphémère, flâner dans la librairie, et profiter des soirées qui y seront organisées. Là, où plusieurs soirées se dérouleront seront présentées quatre expositions mais seront également installés un bar et un restaurant éphémères, une librairie et des soirées s’y dérouleront. Une fête colombienne le 3 juillet, les soirées de projection au théâtre antique, et la nuit de l’année, le 7 juillet, sur le site des Papeteries Etienne. Un programme riche, une créativité renouvelée, qui expliquent sans doute le succès du festival : comme l’a rappelé Sam Stourdzé, 104 000 visiteurs -dont 8300 Arlésiens- ont fréquenté l’édition 2016, ce qui a généré 1,1 millions d’entrée dans les expositions. Autre signe positif : selon une étude réalisée par les Rencontres, 70% des visiteurs des Rencontres reviennent les années suivantes.

Au premier rang, Anne Clergue, la fille de Lucien Clergue, l’un des fondateurs du festival, Maryse Cordesse, qui a accompagné cette création et Françoise de Panafieu, membre du conseil d’administration. Photo O. Quérette/ektadoc/ville d’Arles.