
De gauche à droite : Laura Bernabé, Lucie Barzizza, Amandine Sabatier et Naïs Lesdros. L’une d’elles sera élue Reine d’Arles, le 1er mai prochain. (Photo Ville d’Arles / O. Querette / Ektadoc)
Des épreuves de sélection se sont déroulées les 1er et 2 avril à l’hôtel Jules César pour désigner les finalistes qui formeront le prochain règne. Le jury a retenu quatre des sept jeunes femmes s’étant présentées pour devenir la 23ème Reine d’Arles. À l’écrit (culture générale, tradition, traduction du français vers le provençal) comme à l’oral, autour du costume et de la langue provençale, différentes épreuves ont permis de départager les postulantes. Ce week-end, le bureau de Festiv’Arles – maintenance et traditions – a également dévoilé la composition du jury de cette élection. Il est présidé par Claude Sintès, directeur du Musée départemental Arles antique, entouré de Dominique Séréna-Allier, directrice du Museon Arlaten, Carole Bressy, ancienne Reine d’Arles, Frédéric Soulié, animateur de l’émission Vaqui sur France 3, Xavier Guillot, responsable du domaine de Méjanes, Frédéric Lescot, président de la Confrérie des gardians et le père Michel Desplanches, vicaire général d’Aix et majoral du Félibrige.
L’ultime étape aura lieu le 1er mai prochain. À l’issue d’une épreuve orale finale face au jury, le suspense prendra fin et seront désignées la Reine et ses trois demoiselles d’honneur, qui incarneront l’identité provençale pour les trois ans à venir.
Qui sont les prétendantes ?
Laura Bernabé, 20 ans, est étudiante en audiovisuel à Montpellier. Soutenue par sa famille, elle a intégré le groupe Reneissenco et rêve depuis longtemps de se présenter pour devenir Reine d’Arles.
Lucie Barzizza, 19 ans, est en 1ère année de BTS opticien-lunetier à Lyon. Membre d’un groupe de danse traditionnelle, sa passion, elle travaille pour devenir maître de danse.
Amandine Sabatier, 21 ans, vient du Sambuc et est opticienne à Beaucaire. Elle porte le costume depuis qu’elle est toute petite, encouragée par sa famille.
Naïs Lesdros, 22 ans, habite Mollégès. Elle finit sa formation pour devenir assistante sociale. Le costume est pour elle une tradition à transmettre de génération en génération. Elle-même a déjà été marraine d’une Mireieto.