
A la chapelle sainte-Anne, les clichés de Francis Malapris célèbrent l’énergie féminine. photo R. Boutillier/ville d’Arles.
Une quarantaine d’artistes représentés, des inspirations et des regards des plus traditionnels aux plus audacieux, quatre lieux d’exposition : la 17ème édition du festival de la photo de nu se déploie en ville jusqu’au 14 mai. Cette année, son fondateur, Bruno Rédarès invite notamment les photographes italiens (à découvrir à l’Archevêché), dont Claudio Argentiero, directeur des Archives photographiques italiennes, et recentre toutes les expositions à Arles, entre la chapelle de l’hôtel Jules-César, la chapelle sainte-Anne, l’Archevêché, l’espace Van Gogh, l’Atelier de l’image, la galerie de l’hôtel de l’Amphithéâtre et la galerie de l’hôtel du Musée. Audacieux, sages ou étonnants, les travaux de ces photographes prouvent, cette année encore, que la thématique se plie à toutes les imaginations.

A la chapelle de la Charité, Bruno Rédarès, le créateur du festival, expose une rétrospective sur 20 ans de son travail. photo R. Boutillier/ville d’Arles.
Autres nouveautés de l’édition, le Festival investit pour la première fois la chapelle de la Charité. Et dans cet écrin majestueux, Bruno Rédarès a choisi, pour présenter ses propres photos, des supports d’exposition conçus par ImageMobile, une petite entreprise arlésienne, justement pour exposer là où il est impossible de recourir à un accrochage traditionnel, sans poser ni cloisons, ni cimaises. Et qui permettent de mettre en valeur les clichés tout en respectant le lieu. C’est la première exposition d’envergure à laquelle ImageMobile, déjà sollicitée notamment par l’Agence européenne du médicament pour plusieurs accrochages, est associée à Arles.