Françoise Nyssen, ministre de la Culture, a annoncé la création prochaine d’une structure pour la conservation des photos. photo R. Boutillier/ville d’Arles.
Ce n’était pas la première fois que Françoise Nyssen participait à l’inauguration des Rencontres de la photographie. Mais jusqu’à l’année dernière, elle n’en était que l’un des acteurs, en accueillant des expositions à la chapelle du Méjan et en publiant le catalogue du Festival au sein de la maison d’édition d’Actes Sud. Ce lundi 3 juillet 2017, c’est la ministre de la Culture qui a inauguré la 48ème édition du Festival. Et jamais ministre de la Culture n’a été applaudie aussi chaleureusement dans la cour du siège des Rencontres, rue Fanton. La ministre a d’ailleurs tenu à souligner ce lien avec sa ville de coeur : « C’est grâce à Arles que je suis ministre de la Culture. J’ai été recrutée sur travaux pratiques, grâce au travail que j’ai accompli ici, avec mon équipe et mon mari, Jean-Paul Capitani ».
Aux premiers rangs de cette foule nombreuse, se trouvaient le maire d’Arles, Hervé Schiavetti, entouré de plusieurs élus municipaux, Renaud Muselier, président du conseil régional Provence-Alpes-Côte d’Azur, Sabine Bernasconi, vice-présidente du conseil départemental des Bouches-du-Rhône chargée de la culture, le président de la communauté d’agglomération Arles-Crau-Camargue-Montagnette, Claude Vulpian, Delphine Ernotte, présidente de l’Ecole nationale de la photographie et l’ambassadeur de Colombie en France, car les Rencontres consacrent une exposition à la photographie colombienne dans le cadre de l’année France-Colombie.
La ministre de la culture a visité quelques expositions, dont celle présentée à l’église des Trinitaires. photo R. Boutillier/ville d’Arles.
« C’est un grand honneur pour la France d’abriter cette manifestation, où s’expriment deux forces : l’importance de la territorialité et la coopération entre l’équipe organisatrice et ses partenaires publics et privés, a commencé la ministre. Françoise Nyssen a également salué l’important travail mené par le Festival en direction des plus jeunes – l’accès à la culture et l’éducation pour tous étant l’un des axes politiques qu’elle souhaite développer. La ministre a, par ailleurs, abordé un projet qu’elle souhaite mettre en place autour de la conservation de la photographie, confié à Sam Stourdzé et dans lequel Arles sera impliqué. « A Arles, nous ressentons la force de cet art, la photographie, et sa nécessité pour arrêter le temps et raconter l’altérité. »
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