Hervé Schiavetti, le maire d’Arles, Sam Stourdzé, le directeur des Rencontres de la photo et Aurélie de Lanlay, administratrice générale. photo R. Boutillier/ville d’Arles.

« Nous avons encore agrandi le cercle de nos amis au cours de cette semaine d’ouverture » a commenté Sam Stourdzé, en présentant le bilan de la semaine d’ouverture du festival, le 9 juillet. En effet, du 3 au 8 juillet, les Rencontres ont accueilli 17 500 visiteurs (soit plus de 200 000 visites), ce qui représente une augmentation de + 15% par rapport à l’année 2016 et plus de 50% sur 5 ans depuis 2012.

Les professionnels ont été également plus nombreux : 5200 galeristes, photographes, commissaires d’exposition, etc ont été recensés, soit une augmentation de + 20% par rapport à 2016 et + 62% par rapport à 2012.

Les Arlésiens également sont toujours plus nombreux à prendre un pass (gratuit) dès la première semaine : ils ont été 2500 cette année, contre 2300 en 2016.

 

la fête colombienne d’ouverture des Rencontres a réuni 9800 personnes, le 3 juillet, au coeur du nouveau lieu, Croisière et jusque sur le boulevard Emile-Combes. photo R. Boutillier/ville d’Arles.

Enfin la fête d’ouverture, organisée le 3 juillet dans un nouveau lieu, baptisé Croisière, n’a pas eu de mal à trouver son public : 9800 visiteurs (soit une augmentation de + de 20% par rapport à 2016) se sont pressés autour du concert aux rythmes latino. « Cet espace, ce sont 2000 m2 qui ont repris vie, a poursuivi Sam Stourdzé. On a créé, avec Actes Sud, avec Harmonia Mundi, un lieu de convivialité, de partage, de rencontre. C’est cet esprit qui souffle sur le festival depuis longtemps ». Le directeur du festival  a également souligné l’importance des sites qui accueillent les expositions, qu’ils soient nouveau comme Croisière ou La Maison des Peintres mais beaucoup plus traditionnels, comme les salles de l’Archevêché ou la chapelle Sainte-Anne : « Arles, c’est la rencontre d’un art contemporain et du patrimoine, puisque nos expositions sont présentées dans des lieux exceptionnels. »

Ce soutien du public affirme, année après année, la stature du festival, qui tout en restant ancré dans notre ville, voit son expertise réclamée au-delà des frontières arlésiennes : des expositions ont lieu en ce moment à Toulon, Avignon, Nîmes, et jusqu’en Chine, où se tiendra en novembre la 3ème édition du Jimei x Arles festival, où sont présentées quelques expositions de cet été.

Si la semaine d’ouverture s’est achevée dimanche 9 juillet, il reste encore deux mois pour découvrir les 40 expositions, qui nous emmènent d’Annie Leibovitz à Audrey Tautou, de la photographie contemporaine colombienne aux collectionneurs du début du XXème siècle, des photographes iraniens à un grand maitre du Japon, de l’Ukraine aux villes chinoises…. Un vaste programme, qui revendique son éclectisme.