
Le maire d’Arles accueille le président de la République, le 19 juillet 2017. photo O. Quérette/ektadoc/ville d’Arles.
Le Président de la République Emmanuel Macron a choisi Arles pour son premier déplacement officiel consacré à la culture. C’est un encouragement et une reconnaissance de la place originale qu’occupent Arles et la Camargue en France et sur l’arc méditerranéen, grâce à des projets d’envergure internationale portés par des acteurs privés et publics, par des artistes, par des fondations, par des entreprises culturelles, par un tissu associatif, par les écoles, par les collectivités.
Ce n’est pas un hasard. Depuis plusieurs décennies, les maires d’Arles, quelles que soient leurs appartenances politiques ont fait le choix du patrimoine, de la culture, de l’environnement comme moteurs de l’économie. Arles a attiré des artistes comme Vincent van Gogh ou Pablo Picasso. Le premier musée de France à ouvrir un département de photographie, c’est le Réattu à Arles, grâce à l’historien Jean-Maurice Rouquette, à l’écrivain Michel Tournier et au photographe Lucien Clergue qui ont créé ici le premier festival de photographie en France, les Rencontres d’Arles. La première école nationale supérieure de photographie a été fondée ici et son nouveau bâtiment est en chantier aux Ateliers.
La renaissance des Ateliers ferroviaires est un symbole. Ce site où travaillaient des centaines d’Arlésiens au début du siècle dernier a été une friche industrielle qui se transforme en un vaste laboratoire où dialoguent artistes, designers, architectes et chercheurs.
Actuellement en construction, la tour conçue par Frank Gehry pour la Fondation LUMA présidée par Maja Hoffmann est la marque du patrimoine de demain. Les ateliers rénovés accueillent déjà des expositions aux normes muséales internationales mais également des expérimentations et des innovations pour de futures entreprises.
Après la nomination comme ministre de la Culture de Françoise Nyssen, la visite présidentielle vient soutenir nos efforts pour l’emploi. Grâce à ce travail commun, le chômage baisse depuis 17 mois consécutifs. Dans une région menacée par le Front national, Arles a résisté. La candidate de la République en marche Monica Michel l’a emporté ici contre la candidate d’extrême-droite avec le soutien actif et sans ambiguïté des partis de gauche et de la droite républicaine.
L’énergie collective et le talent individuel se conjuguent pour inventer pas à pas un avenir commun.
Arles a l’ambition de participer à cet élan.