Les bodegas donneront le coup d’envoi de quatre jours de fête le jeudi 18 avril.

La bodega L’Apartado, cour de l’archevêché. Photo Olivier Quérette / Ektadoc / Ville d’Arles

Il était footballeur professionnel et il est aujourd’hui instituteur. Mais pendant la feria, Antonin Trilles enfile une autre casquette, celle de Dj. Sa passion pour la musique l’a poussé derrière les platines de l’Apartado, qui cette année encore va convertir la cour de l’Archevêché en une bodega hors normes. « C’est un lieu emblématique des ferias, un cadre magnifique pour faire la fête en plein air » vante l’ancien gardien de but de l’ACA. Il loue aussi le caractère bon enfant de la bodega, son bar sans alcool, ses jeux de lumières spectaculaires et la qualité du son. Avec son binôme Olivier Ribaud, ils ont la même mission que tous les Dj des bodegas arlésiennes : faire danser. « On essaie de panacher entre le disco, le rock et des sons plus actuels. Il faut trouver un juste milieu entre les tubes que tout le monde connaît, et des morceaux un peu plus pointus. Rien n’est prévu à l’avance, on improvise en fonction des réactions de la foule. »

Une nouvelle bodega dans les arènes

Telle est la recette de l’Apartado. Mais chaque bodega a sa propre couleur musicale, qui participe de son identité. Aux Andalouses, autre lieu historique des ferias, le flamenco a la part belle, on chante et on danse dans une église des Frères Prêcheurs qui fleure bon l’Andalousie. Tout aussi incontournable, La Muleta, rue de La Paix, où on trinque à la sangria maison au son des fanfares. Juste à côté, La Gachoule cultive son ambiance conviviale et sans chichi : on se régale de la mouclade post-corrida et on sympathise avec des barmen survoltés. En face, le long du boulevard des Lices, la Fiesta Bodega et les Petits Arlésiens restent fidèles aux fondamentaux : une tente, un comptoir et des tubes qu’on reprend à pleins poumons. Enfin, le club taurin Antoni Losada réserve une atmosphère taurine, authentique et chaleureuse, à deux pas de la place du Forum.

Et puis il y a les deux « petites » nouvelles qui promettent elles aussi de belles soirées festives. Le club taurin Paquito Leal fera ses premiers pas en mode bodega dans l’ancienne librairie du Palais, rue du Plan de la cour. Enfin, « La République arlésienne » va s’emparer du bar à champagne des arènes, qui s’animera après chaque corrida et jusqu’à minuit, avec un Dj, des tapas et des boissons, dont le déjà fameux « Chamacocktail », créé pour l’occasion…

Tout le programme de la feria et le plan des bodegas ici.

Pour rentrer chez soi les soirs de feria, Envia propose des navettes gratuites au départ de la place « Gabriel Péri » à minuit, 1h30 et 3h. L’itinéraire des navettes et toutes les infos ici.