Plusieurs nouvelles enseignes fleurissent en centre-ville. Une preuve que le secteur reste attrayant pour les commerçants.

« Les Fromagères »

C’est une longue vitrine noire à faire fondre les amateurs de fromages. Ici de la tome de Corse, là du gouda au cumin, plus loin du cantal jeune et du Manchego, du brie fourré au basilic frais, un Comté XXL et une farandole de petits chèvres. Ce jeudi 11 avril, veille de l’ouverture des « Fromagères », au 30 rue de la République, c’est Eugénie qui joue les guides. « Nous avons entre 60 et 65 références, précise-t-elle. Pour l’instant, c’est une sélection assez classique, mais elle évoluera avec les saisons, les goûts de nos clients, et nos trouvailles. » Avec Julie, son binôme, elle a suivi une formation de la Fédération des fromagers de France, « avec des professionnels pointus qui nous ont appris à vendre de bons produits ». Les deux amies fuient donc les fromages industriels et écument les petites fermes de la région avec un critère en tête : la qualité. Les clients peuvent goûter leurs coups de cœur sur place, autour d’un verre de vin et d’un peu de charcuterie. « On tient au côté commerce de proximité, glisse Julie. On veut travailler toute l’année, ne pas s’adresser qu’aux touristes mais aux Arlésiens, les particuliers comme les restaurateurs ». Lorsqu’elles ont lancé leur projet, il y a huit mois, le duo n’avait qu’un lieu en tête : le centre-ville d’Arles. « Si on s’est installé ici, c’est parce que nous sommes persuadées que c’est porteur » sourient en cœur les fromagères.

« La Cantine végétale »

Son « Café d’autrefois » est un des incontournables du marché du samedi matin. Marie Muccio continuera d’y concocter ses jus de fruits mais fera aussi parler son savoir-faire dans un nouveau lieu, « La cantine végétale ». L’ouverture est prévue dans le courant de ce mois de mai, à l’Espace Van Gogh. 58m² sous un toit du 17e siècle et deux terrasses, côté rue et côté jardin, où la cuisine locale, de saison, bio et végétale sera le credo. Ici, de l’enseigne à la vaisselle en passant par les coussins, tout a été créé avec des artisans du coin. Et du petit-déjeuner au goûter, on promet du 100% fait maison et du zéro déchet. Pas de lait de vache, mais d’amande ou d’avoine. Pas de soda, mais des sirops maison et une fontaine à eau gratuite, même pour les passants. « Mon métier, c’est un engagement » insiste Marie Muccio, qui proposera aussi des cours de cuisine. Pour elle, alimentation rime avec santé, partage et convivialité. A la « Cantine végétal », les clients pourront ainsi croiser des couturières venues présenter leurs créations, une fleuriste arlésienne bichonnant son exposition florale, des riverains apprenant à fabriquer du lait végétal ou récupérant des déchets alimentaires pour nourrir leurs animaux. Bref, un lieu pour manger, rencontrer et apprendre, sans donner de leçons.

« Le Bazar Café »

La crème des cafés et des thés, mais aussi des œufs au plat, des salades et des pâtisseries, un coin enfants, un comptoir sur la rue pour les gens pressés et des canapés à l’étage pour les clients fatigués, et même un coiffeur dans la pièce d’à-côté. Bienvenue au Bazar café, qui vient d’ouvrir ses portes place Antonelle, à la place de l’ancien fleuriste. Emmanuelle et Lucie, deux Arlésiennes passionnées respectivement par le café et par le thé, sont à la baguette.

« Cocolino Bar »

Le bar-tabac de l’Hauture tient son successeur : le Cocolino bar a pris le relais, au 33 rue Porte de Laure. Le long comptoir est toujours là, pour servir une grande variété de vins au verre et de bières à la pression et à la bouteille. On peut aussi y grignoter des amuse-gueules cuits à la plancha, à l’intérieur ou sur la petite terrasse longeant les jardins du théâtre antique. Le patron, Jean-Pierre Ricci, vient également d’ouvrir « Il Clasico », un restaurant italien, au 32 boulevard Clémenceau.

« O Pat’Thai »

Les amateurs de wok ont un nouveau repère : le 6 rue du 4 septembre. C’est à cette adresse qu’a ouvert un restaurant spécialisé dans les nouilles et les soupes asiatiques, sur place ou à emporter. On peut y déguster les grands classiques du genre comme les Pad Thaï et la Soupe Pho, ou composer soi-même ses petits plats.

Et aussi

« Made Aqui », 28 rue de Chartrouse – Solène Mathé ouvrira mi-mai cet atelier de restauration de meubles, brocante, vente d’objets de créateurs français.

« Bisous », rue de la République – Concept-store qui fera voyager sur les rives de la Méditerranée, dans les 150 m2 jadis occupés par l’enseigne Jacqueline Riu.

« L’arrosoir », 35 rue du 4 septembre – Galerie végétale dédiée aux plantes mais aussi conseils en aménagement de terrasses et jardins.