19 000 festivaliers enregistrés, des professionnels plus nombreux que d’habitude (+ 13%), une couverture médiatique en augmentation : la première semaine des Rencontres d’Arles est une réussite.

Pari gagné. En présentant un programme plus dense, davantage de rendez-vous dans davantage de sites à travers la ville, le directeur des Rencontres d’Arles, Sam Stourdzé, a réussi à attirer un public plus nombreux que les années précédentes. Le 7 juillet, en présentant le bilan de cette première semaine, il n’a aligné que des chiffres positifs : une fréquentation en hausse de 3%, 13% de badges professionnels supplémentaires, 8% en plus de ventes de forfaits donnant accès à toutes les expositions. « L’ensemble du festival est plébiscité« , a souligné Sam Stourdzé, en précisant également que la couverture presse n’avait jamais été aussi importante.
A l’occasion de ce jubilé, l’équipe des Rencontres a en effet proposé de nouvelles façons de célébrer la photographie. Des projections gratuites ont été organisées tous les soirs dans la cour Fanton – elles ont rassemblé chacune 150 personnes. Le chanteur Gaëtan Roussel, le chef Yves Camdeborde et le vigneron Eric Pfifferling ont animé trois soirées placées sous le signe des cinq sens dans trois expositions différentes. Quatre soirées gratuites ont rassemblé des milliers de personnes, festivaliers et Arlésiens confondus, sur le boulevard Emile-Combes pour la fête d’ouverture, la soirée Littérature et photographie qui s’est achevée par un bal littéraire, la nuit de l’année aux Papeteries Etienne a accueilli 7000 personnes, alors que la soirée de clôture, co-produite avec Les Suds, à Arles et Luma, a fait danser près de 4000 personnes.

Enfin, les événements traditionnels, comme les soirées de projection au théâtre antique, ont également rassemblé un public fervent : plus de 1500 personnes ont assisté à la soirée avec Susan Meiselas, à celle avec Gaëtan Roussel et à celle du 6 juillet.
« Cette semaine a incarné ce que sont les Rencontres : des espaces de partage, entre les générations, les pratiques, les regards, pour célébrer les pères et les mères de la photographie, accompagner les artistes d’aujourd’hui, et débusquer ceux de demain » a résumé Sam Stourdzé.

Défricheur de la photographie, le festival se veut aussi défricheur de lieux : cette année, une exposition est présentée dans le jardin de la SNCF, la collaboration avec Monoprix se poursuit… L’objectif est de « proposer une expérience différente de la photographie » à mille lieux des salles aseptisées des musées. « Nous envoyons des visiteurs dans des quartiers de la ville où aucun festivalier n’allait » a précisé Sam Stourdzé. Enfin, les lieux d’exposition de la Ville, comme la chapelle Sainte-Anne, restent pour la première fois ouverts jusqu’à la fin du festival en septembre. Que ce soit avec Luma, avec la Ville, mais aussi avec la communauté d’agglomération ACCM, la SNCF ou encore Monoprix, les Rencontres nouent des relations qui permettent « d’envisager l’avenir de façon plus sereine » a conclu le directeur. Il a également souligné la qualité du travail mené tout au long de ces années avec le maire d’Arles, Hervé Schiavetti. Ce dernier a loué la qualité du festival, mis en avant son rôle important dans l’économie de la culture et terminé avec cette pensée pour ses fondateurs, Lucien Clergue et Jean-Maurice Rouquette : « nous vivons aujourd’hui ce qu’ils ont rêvé de faire. »

Retrouvez tout le programme du festival sur rencontres-arles.com. Pour les Arlésiens, il est toujours temps de retirer son pass d’accès gratuit à toutes les expositions, cour Fanton.