Le huis-clos imposé par le confinement augmente les violences au sein des familles. C’est le constat fait par le Centre d’Information sur les Droits des Femmes et des Familles du Pays d’Arles (CIDFF), qui redouble donc de vigilance. Car à côté des violences physiques, on note l’augmentation des violences psychologiques, moins « visibles », plus insidieuses mais tout aussi dangereuses, qui peuvent être invivables au quotidien et qui sont en augmentation comme le constate Solène Clavel présidente du CIDFF du Pays d’Arles. « Sur le pays d’Arles, nous avons plus d’appels pour dénoncer des violences psychologiques, dénonce-elle. Nous avons maintenu des permanences téléphoniques avec une psychologue, nous essayons de répondre à toutes les demandes, que ce soit pour discuter ou pour trouver un hébergement d’urgence » .
« Ne pas hésiter à interpeller les autorités »
Aussi, Le CIDFF fait appel à la responsabilité de chacun de nous : « si vous êtes inquiets pour votre voisine, pour ses enfants, si vous êtes témoins de situations qui vous semblent anormales, si vous entendez des cris, il ne faut pas hésiter à contacter les autorités, notamment en composant le 17 » détaille Solène Clavel.
Le CIDFF a également maintenu des permanences juridiques pour toutes les questions liées au droit du travail.
Le CIDFF du Pays d’Arles : 12 boulevard Émile Combes. [ callto:04-90-93-47-76 | 04-90-93-47-76 ]
Service national d’accueil téléphonique pour l’enfance en danger : composer le 119