Le musée Réattu célèbre Arles et la photographie

Des joyaux du patrimoine arlésien, humbles ou précieux, anciens et contemporains, « La boîte de Pandore » (Pandore, personnage de la mythologie accusé de tous les maux) au musée Réattu les inclut dans des cabinets de curiosités. Cette exposition inaugurée en février 2020, fermée trois semaines plus tard en raison de la crise liée au Covid 19, rouverte le 16 juin – dans les conditions sanitaires requises – présente, depuis le 11 juillet, « Le grand cabinet photographique ». Il est consacré à Arles et la photographie, un choix de Daniel Rouvier, le conservateur du musée, et d’Andy Neyrotti, le commissaire de l’exposition, qui n’imaginaient pas le musée Réattu, cet été, sans un grand rendez-vous avec la photo. Après la période de confinement, cet accrochage d’images sur la thématique d’Arles apporte un nouveau souffle à l’exposition générique. La ville, son architecture, sa culture, son tempérament ont été capturés par l’objectif d’artistes, des signatures de la première heure des Rencontres d’Arles. De Lucien Clergue à Agnès Varda en passant par Ansel Adams, Mimmo Jodice, une centaine d’auteurs de ces clichés, issus de la collection du musée, nous rappellent qu’Arles est la très photogénique capitale mondiale de la photographie.