Histoire

Arelate et Peplum : deux festivals pour voyager dans le passé romain d’Arles

Publié par Marie-Pierre Garrabos le


A l’heure où bon nombre de festivals ont été contraints d’annuler leur édition 2020, des irréductibles Gaulois résistent : à Arles, les festivals Arelate et Peplum auront lieu, comme d’habitude à partir du 17 août.

Les organisateurs des deux rendez-vous qui célèbrent le passé romain d’Arles présentent, bien sûr, des éditions adaptées aux mesures de protection sanitaire, comme ils l’ont présenté lors de la conférence de presse le jeudi 23 juillet, au théâtre antique.

Arelate, journées romaines d’Arles garde sa philosophie : faire revivre la cité antique d’Arles, avec un programme alliant rigueur historique et plaisir de la découverte et du partage. Mais les animations sont concentrées dans la cour de l’Archevêché (conférences animées, lectures, contes, jeux) et dans le jardin Hortus (archéologie expérimentale, démonstration de gladiateurs, etc). Tout au long de la semaine, le service du patrimoine de la Ville d’Arles propose également des visites guidées, visites-spectacles dans les monuments antiques. Du 17 au 23 août, tout le programme sur www.festival-arelate.com

Peplum, unique festival en France consacré au cinéma peplum, propose six soirées de projection conçues pour séduire tous les publics. Sur l’écran géant du théâtre antique, on verra un blockbuster de 2004, « Troie« , un film d’animation de 2018 « Asterix : le secret de la potion magique« , deux films avec Kirk Douglas, disparu cette année, « Ulysse » et « Spartacus« , et « Les aventuriers de l’Arche perdue« , pour voir quelle image le cinéma moderne donne de l’archéologie. Toutes les projections sont précédées d’apéro-rencontre et d’une présentation du contexte historique du film. Du 17 au 22 août, tout le programme sur https://festival-peplum.fr et facebook.com/FestivalPeplum

Les deux festivals, animés par des bénévoles passionnés, reçoivent le soutien de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, du département des Bouches-du-Rhône et de la ville d’Arles. « C’est d’ailleurs le projet de la municipalité que de faire vivre ainsi notre patrimoine, en l’ouvrant non pas seulement à des visites touristiques, mais aussi à des événements culturels qui rendent nos monuments vivants, tout au long de l’année » a déclaré Claire de Causans, adjointe au maire en charge de la culture. Qui a a salué aussi l’investissement des bénévoles des deux festivals.