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Écoles: la Ville rencontre directeurs et parents

Publié par saries le


La liste des questions, des souhaits voire, des exigences pour maintenir un service public de qualité dans l’Education Nationale pour le premier degré était longue: vendredi 16 octobre, le maire d’Arles, Patrick de Carolis, accompagné de Frédéric Imbert, adjoint délégué à l’Enseignement et en présence de Leila David, inspectrice d’Académie, recevait les directeurs d’écoles du territoire d’Arles et les différents représentants des parents d’élèves.

Evoquer la situation des 39 écoles publiques d’Arles revient à tracer le portrait de situations préoccupantes sur le territoire. C’est ce qu’il est ressorti de cette réunion, où directeurs et parents ont souligné « l’insécurité croissante à Barriol », les horaires « inadaptés des garderies le matin et le soir« , le rôle « des éducateurs de rue qui doivent revenir« , les problèmes de cars pour les écoles lointaines et souhaitent emmener les élèves de CM2 découvrir leurs futurs collèges, la fracture numérique, les grèves perlées qui privent les enfants de cantine… Et surtout, l’état des batiments: Amédée-Pichot, Victoria Lyle, Gimeaux… qui dans certains cas, « mettent en péril jusqu’à la santé des enfants (..). Cela fait des années que nous demandons des travaux, en vain« .

Face à ces questions, plusieurs engagements ont été pris, dont celui de visiter chacune des écoles, pour un état des lieux précis: « Cela fait partie de ce que j’appelle la dette cachée. Nous allons devoir mettre en œuvre un programme de réhabilitation des écoles ». Pour les autres sujets, Patrick de Carolis a saisi « M.le Premier ministre, pour nous puissions lutter réellement contre la situation à Barriol, liée aux trafics de drogue« . A Griffeuille « nous sommes en train de mettre en place, une équipe de veille, autour du sport notamment« . Dans la foulée, le projet d’un hôpital de jour a été évoqué pour répondre à des besoins urgents, notamment autour de la jeunesse, tandis que l’hypothèse d’un service minimum pour permettre aux enfants de bénéficier de la cantine les jours de grève, est envisagée.