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Deux grandes dames ont reçu la Légion d’honneur

Publié par saries le


Marie-José Collus, chef du service de pneumologie et Élisabeth Pot, cadre de santé, toutes deux au sein du Centre Hospitalier Joseph-Imbert ont reçu la plus haute distinction de la République, des mains de Patrick de Carolis.

Amis, familles, élus du conseil municipal, direction et personnel hospitalier, tous ont ressenti la même émotion à l’occasion de la remise des insignes de chevalier dans l’ordre de la légion d’Honneur, vendredi 4 juin, à Marie-José Collus et Elisabeth Pot. Et, comme c’est la tradition républicaine, il revenait au maire, Patrick de Carolis, de remettre ces insignes en rappelant la carrière des deux femmes, au sein du centre Hospitalier Joseph-Imbert.

« C’est un honneur de pouvoir ici à Arles, au nom de la République Française, saluer ainsi deux femmes qui ont dédié leurs vies aux autres et que les insignes de chevalier dans l’ordre de la Légion d’Honneur  viennent si justement distinguer (..). Et il me vient à l’esprit que le mot  « pouvoir » est  un verbe que vous conjuguez, Mesdames, au présent  chaque jour de vos vies. Car oui, Marie José Collus, vous incarnez ce qu’une jeune arlésienne, issue d’une famille modeste a décidé un beau jour : dire je veux et parce que je veux je peux, étudier et étudier encore, pour que mon travail au service des autres soit le meilleur possible. » La carrière du chef de pneumologie parle d’elle-même, puisque tous, au sein de l’hopital et de ses patients, saluent son dévouement, sa rigueur de tous les instants, mais aussi sa volonté de chercher sans cesse à se perfectionner comme en témoigne le diplôme obtenu en 2020, en prise en charge de la douleur. C’est ce charisme, ce souci d’assister chacun jusque dans ses derniers instants en dirigeant notamment le seul service accueillant des soins palliatifs qui a été salué longuement par le maire.

Puis, il a évoqué la carrière d’Elisabeth Pot, cadre de santé au sein du service de réanimation Adultes et surveillance continue et toute entière dévouée au dons d’organes « qui sauve tant de vies et qui exige de la part de ceux qui coordonnent ces opérations, une intelligence particulière du désarroi des proches, une intelligence du choix des mots et de la nécessaire écoute de tant de douleurs qui se mêlent à l’espoir des receveurs« .