
Lors de l’acte II de sa visite à Arles, le dimanche 4 juillet, la ministre de la culture a inauguré la 52ème édition des Rencontres d’Arles, aux côtés de Christoph Wiesner, le nouveau directeur artistique du festival et Aurélie de Lanlay, directrice adjointe, du maire d’Arles, Patrick de Carolis, de Mandy Graillon, conseillère départementale représentant Martine Vassal et de Cyril Juglaret, conseiller régional représentant Renaud Muselier. La ministre a commencé par visiter deux des 35 expositions : The new black vanguard, à la chapelle sainte-Anne et celle consacrée à Sabine Weiss, à la chapelle des Jésuites, dans le Museon Arlaten. Là, elle a longuement échangé avec la photographe qui à 97 ans, a raconté, avec de nombreux détails et anecdotes, sa prolifique carrière.
Dans une allocution enthousiaste, Roselyne Bachelot a salué une édition qui a « la saveur délicieuse du temps retrouvé et du plaisir de vivre ensemble« . Elle s’est aussi dite très heureuse de retrouver Arles, où elle passe régulièrement une partie de ses vacances, et « l’atmosphère unique » que les Rencontres créent dans la ville. « Enfin, la vie revient ! » s’est également réjoui Patrick de Carolis, le maire d’Arles, qui a souligné « la relation intime et fusionnelle entre la photo et le patrimoine » nouée grâce aux Rencontres dans la ville. « Les monuments, les lieux où sont organisés les expositions sont ainsi mis en lumière et nous permettent de sentir battre le pouls du monde grâce au travail des photographes » a ajouté Patrick de Carolis, qui vit sa première édition du festival en tant que maire mais siège depuis plus de 12 ans au conseil d’administration du festival.

Le retour du festival après l’année blanche due au Covid a été aussi saluée par Mandy Graillon, qui a confié être impatiente de retrouver « les rues grouillantes de visiteurs et cette douce folie qui s’empare d’Arles pendant le festival. » Même enthousiasme chez Cyril Juglaret, qui a noté que le festival « était une occasion de voyager à travers le monde, dans un temps où nous avons été privés de déplacement. » « La photo contribue à la découverte, a-t-il ajouté, elle enrichit le débat, elle est l’un des moteurs du renouveau de notre région, et les Rencontres participent au retour de l’espoir, après ces longs mois où la vie de nos concitoyens a été mise à mal. »
Alors que le conseiller régional rappelait que la Région était « un partenaire solide de la culture et que le budget qu’elle y consacrait serait en augmentation« , Roselyne Bachelot a annoncé que festival qui « témoigne de la vitalité de la photographie dans le monde, qui est aussi le reflet des évolutions de société » continuera à bénéficier du soutien de l’Etat, qui l’aidera à conforter sa place et ses installations, parce que « les Rencontres font partie de l’identité de cette cité chargée d’histoire. Elles sont le ferment grâce auquel se sont développés de multiples projets, instituetions et associations qui font aujourd’hui d’Arles l’une des capitales culturelles européennes.«