Alors que les 4711 écoliers arlésiens faisaient leur rentrée, ce 2 septembre 2021, le maire d’Arles, Patrick de Carolis, s’est rendu dans quatre établissements de la commune, avec Frédéric Imbert, adjoint au maire délégué à l’éducation. L’occasion de rencontrer les équipes enseignantes, les agents municipaux affectés aux écoles et les élèves et de constater les travaux qui ont été menés cet été ou qui seront entrepris très rapidement afin de remettre en état les écoles arlésiennes. La Ville a en effet consacré 1,171 million d’euros à ces travaux.

A l’école Benoit-Frank, les tours d’arbres ont été repris. photo R. Boutillier/ville d’Arles

La première étape de cette journée s’est déroulée à Trinquetaille, à l’école Benoît-Frank, où Patrick de Carolis et Frédéric Imbert étaient accompagnés de Gérard Quaix, représentant de la ville auprès de l’école. Dans cet établissement qui accueille 303 élèves, 72 000 euros de travaux ont été réalisés : l’installation d’une nouvelle porte d’entrée, réfection du réfectoire, travaux dans deux classes et dans un couloir et rehaussement des contours d’arbres.

Le maire d’Arles et Frédéric Imbert se sont ensuite rendus au Sambuc, à l’école Alan-Johnson (54 élèves de la primaire à la maternelle, répartis en trois classes), où les attendaient les élus Emmanuel Lescot et Carole Fort-Guintoli, l’Inspectrice d’académie Leila David. Là, des travaux ont dû être réalisés en urgence : le directeur de l’école, Philippe Martinez, avait signalé en juin que l’affaissement d’une conduite d’eau a créé un trou dans la cour de récréation et une fissure dans l’un des murs du réfectoire. La consolidation du réfectoire et la réfection de la cour, réalisés cet été, ont coûté près de 79 000 euros. « On a une nouvelle pelouse, il n’y a plus de fissure, les tuyaux ne sont plus cassés : c’est bien les travaux ! » s’est réjouit Andy, élève de la classe CE2-CM2. De quoi repartir du bon pied au moment où les contraintes liées au Covid semblent s’éloigner peu à peu. « On espère très vite reprogrammer des voyages et des sorties, notamment à la piscine » glisse Philippe Martinez.

A l’école Alan-Johnson, le sol de la cour a dû être refait en urgence, après l’affaissement d’une canalisation. Photo P. Praliaud/ville d’Arles

A l’école Amédée-Pichot (101 élèves), en centre-ville, où Michel Navarro, adjoint au maire chargé de la démocratie de proximité était également présent, ce sont les 200 fenêtres de l’école qui seront toutes changées au cours de l’année, à partir des vacances de la Toussaint. Les travaux devaient commencer plus tôt mais la menuiserie arlésienne Corrèze, qui fabrique les nouvelles fenêtres, a du faire face à une pénurie de verre. Les travaux seront organisés de façon à ne pas gêner les temps d’apprentissage tout en avançant le plus rapidement possible.

A l’école Amédée-Pichot, les 200 fenêtres de cet établissement construit dans les années 50 vont être changées. Coût de la première tranche de cette opération : près de 295 000 euros.

Enfin, à l’école Jules-Vallès de Griffeuille (202 élèves), des travaux ont été menés pour libérer un espace et accueillir une nouvelle salle de classe.

A Griffeuille, le maire d’Arles en pleine discussion avec les enfants. photo P. Praliaud/ville d’Arles.