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CIQ de Trinquetaille: le point sur les projets

Publié par saries le


Toujours motivés et nombreux, les membres du Comité d’intérêt de quartier (CIQ) de Trinquetaille, avaient en fait trois questions majeures à poser au maire, mardi 21 mars : quid des projets sur les espaces de la gare maritime et des Papeteries, comment gérer au mieux le parking P5 et le quai de Kalymnos et enfin, comment améliorer la gestion de la propreté ? La présidente, Isabelle Soldevila s’est fait le relais de ces interrogations.

Des questions que n’ont esquivé ni Patrick de Carolis, ni son premier adjoint Jean-Michel Jalabert, ou encore Sébastien Abonneau, adjoint de Trinquetaille et Antoine Parra, son homologue en charge notamment, des bâtiments communaux et des espaces verts.

La fin de l’aire d’accueil

Installée en 2016, l’aide d’accueil des campings-cars, nul ne le nie, n’a pas été adaptée aux exigences de ce mode de déplacement : pas de barrière pour délimiter les espaces, pas d’accès controlée, pas de gestion… Et un attrait du coup irrésistible pour notamment les gens du voyage. C’est désormais fini a expliqué Sébastien Abonneau, en précisant que l’aire n’est plus référencée pour l’accueil des campings-cars, ni d’aucun autre véhicule. Reste à trouver un lieu pour les vacanciers qui sont de plus en plus nombreux à privilégier ce type de séjours.

Mais la question du quai pose aussi, celle du parking dit P5, qui subit lui-aussi des intrusions régulières et répétées. Un « danger » pour certains riverains et une désolation pour d’autres qui voient le nombre de véhicules en quête de stationnement augmenter régulièrement, sans possibilité de se garer sur ce parking. Jean-Michel Jalabert s’est engagé à se rendre sur place, pour étudier les modalités d’un parking doté de rochers enterrés, qui empêcherait l’installation de caravanes, mais permettrait l’accès aux autres véhicules légers.

Pour le maire, la Ville peut agir certes « mais il s’agit de le faire humainement » précisait Patrick de Carolis, qui rappelait que c’est de la responsabilité de l’Etat, de faciliter l’évacuation et surtout, le relogement de ceux qui se sont installés notamment et dans des conditions difficiles, aux portes de la communauté Emmaüs.

Un référent de quartier

S’agissant de la propreté qui « exige une nouvelle organisation des services » a insisté Jean-Michel Jalabert, un projet est à l’étude pour que des agents soient à demeure (à la mairie annexe par exemple), afin de réagir plus rapidement. Un référent de quartier, comme il en existait il y a 20 ans, serait alors installé pour faciliter le lien, la propreté et la civilité. Enfin, plus besoin de se rendre à l’ACCM pour les sacs jaunes : dès le mois de mai, ils seront à disposition à la mairie annexe.

La végétalisation a aussi été évoquée : que ce soit l’élagage des arbres (« Parlons plutôt de taille, car le changement climatique rend les platanes notamment, plus fragiles aux coupes sévères « indiquait M.Parra), ou les plantations. Il s’agit notamment de plus de 80 arbres au Grand Gallègue, bientôt doté d’une fontaine d’eau potable et de remplacer par des essences durables, les végétaux manquants.

Les projets

Enfin, trois projets ont été évoqués : celui d’une voie piétonne sur le pont de Trinquetaille et qui obtenu l’accord du département auquel la voie appartient. Celui des Papeteries Etienne dont la partie sud va accueillir les Rencontres (locaux techniques), mais aussi des activités liées au cinéma et enfin, celui de la gare maritime qui appartient à la SNCF : cette dernière étudie la possibilité d’un hôtel notamment, sous le regard très vigilant de l’architecte des Bâtiments de France. Histoire de conserver à  ce quartier son charme, quel que soit la rive du fleuve d’où on le regarde.